Premier tome de la trilogie (sorti en 2001), Strinkadenn’ Ys conte, dans un livret de 54 pages, l’histoire d’Ys, ville des paradoxes, dans laquelle Enora, l’héroïne suit un parcours initiatique à la recherche d’elle-même. Le format matériel de l’album (25 x 26cm) est pour le moins inhabituel. Le livret, au format 25x26cm, est illustré et conte (en français, en breton et en kabyle) l’histoire sur laquelle est basée la musique.
Strinkadenn est l’aboutissement d’un rêve
que Seven Reizh caressait depuis longtemps.
Seven Reizh a voulu faire de la musique avec les mots
et raconter une histoire avec la musique.
Strinkadenn n’aurait pas cette couleur d’Armorique
sans la langue bretonne.
Elle a été utilisée en toute liberté,
pourvu que, mélangée à la musique,
elle évoque des climats
et transmette des émotions…
Un pays se définit par sa langue,
sa culture et surtout par la volonté
de ses habitants de le faire exister.
Le chemin est encore long et dangereux
mais les frontières s’effacent peu à peu…
Pour rester vivante la langue bretonne doit se parler,
accepter les apports extérieurs, créer de nouveaux mots,
échanger et échanger encore…
Laissez-vous
conter l’histoire d’Enora,
porter par la musique,
sur les ailes du griffon…
Magazine Music Waves, Chronique de Peter Hackett parue le 11.12.2004
Note : 9.0/10 | Globalement ce disque est un chef d’œuvre d’équilibre entre les influences progressives et traditionnelles. La voix de Bleunwenn est un bijou et si vous pouvez rester de marbre en l’écoutant, c’est que vous n’êtes pas ouvert à la poésie faite son. C’est une histoire cohérente où les passages calmes se heurtent aux violences des orchestrations puissantes.
>> Lire l’article sur le site de Music Waves ou ici (fichier pdf)